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RANO KAU

by Baptiste Pizon

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    Baptiste Pizon - RANO KAU
    CD digisleeve + livret 12 pages (édition limitée)
    Sortie le 19 avril 2019

    Setlist :
    1) LE TEREVAKA
    2) SOUPLE
    3) BLANCHES
    4) BABEL
    5) LA LUEUR
    6) CAPHARNAÜM
    7) LA LAMPE
    8) LA VALSE EN POUDRE DISSOUTE
    9) A LA TRIBUNE DES INCURABLES
    10) L'HOMME OISEAU
    11) RANO KAU

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  • Compact Disc (CD) + Digital Album

    Disque compact digisleeve 2 volets + livret 12 pages

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1.
LE TEREVAKA 05:03
LE TEREVAKA Enfin, ici je suis bien Comme un lézard au soleil Je travaille la terre et je médite à la guitare hawaïenne Sous les palmiers je regarde au loin Autour de moi, personne! Et surtout pas de building Pas de yachts vilains Pas de building, pas de yachts vilains Enfin, j'ai fui Plus loin que Tahiti Je suis allé plus loin que les américains Et je brûle au soleil ici En sirotant un élixir Une mixture des îles Qui va me faire chanter en allemand sur des airs Rapa Nui Ah ouais, je sens que je décolle, ah oui je décolle, Ah! Enfin je suis parti au loin Vers le soleil Je vois le Terevaka Et les pississipis En bas je vois des poissons flûtes Enfin! Enfin je suis parti au loin Vers le soleil
2.
SOUPLE 04:32
SOUPLE Tant de choses pourraient t'empêcher de continuer ta route Mais sur la cime de l’arbre mort tu chanteras Et tout au fond du lac obscur tu plongeras sans craindre Tu t'en foutras des maladroits qui se trouveront là Il faut oublier Tu passeras des nuits dans des lieux où l'espoir ne vient plus Et dans les cages à rats tu pousseras les murs pour fuir Tu passeras des nuits dans des lieux où l'espoir ne vient plus Et sous l’arrêt de bus brisé tu t’assois déjà pour rire Et sur la table de l'ennui tu poseras tes fleurs aussi Et tu souffleras au loin tes rêves fous Devant le pire des chacals tu chanteras l'amour Comme le premier jour où tu as chanté pour moi Devant les monts Tu chanteras ce qu'il te vient Tu chanteras pour rien au fond des cages à rats Tu passeras des nuits dans des lieux où l'espoir ne vient plus Tu offriras des ondes à ceux qui en auront besoin Tu passeras des nuits dans des lieux où l'espoir ne vient plus Tu passeras des nuits dans des lieux où l'espoir ne vient plus Tu passeras des nuits dans des lieux où l'espoir ne vient plus Tu passeras des nuits dans des lieux où l'espoir ne vient plus Ah ouais mais tu t'en foutras Souple ouais
3.
BLANCHES 04:06
BLANCHES Nous sommes les dames blanches Oui blanches comme le sable d'Anakena Et nous sommes pour une année enfouies ici Sans un rayon sur nos visages Et plongées dans une interminable nuit Pour des centaines de lunes En attendant les jours Les jours heureux, devenues reines Reines en lumière Là le vent glacé au fond de la grotte Attise le feu et dérive un peu les effluves d'élixirs Des mélanges jaillissent de la marmite Et les éclairs du malin suggèrent nos visages Ils sculptent nos silhouettes Faiseuses d'anges à ce que l'on dit De curieux visiteurs viennent par ici Ils repartent ivres de bonheur Car nous sommes les dames blanches Dont la pâleur est trésor exquis paraît-il Mais nous sommes là emprisonnées ici Pour des centaines de lunes En attendant les jours Nous chantons EPUYABILBO EPUYAROGE Blanches
4.
BABEL 05:50
BABEL On le verra suspendu Au-dessus des rongeurs A vivre comme les singes aux altitudes changeantes On le verra dérivant sur les mers du nord Aux côtés d'autres créatures Qui fuient les terres brûlées On le verra au sommet de la montagne S'élançant comme l'oiseau dans le vide Changer de route Redescendre à la source Écouter l'arbre et le frère animal Reprendre sa place Plus d'autre choix Il faudra remonter le temps Oui remonter le temps Aller et venir au fil des saisons Une nouvelle créature Nomade Une belle poussière Suspendue, dérivante Insaisissable et vivante On le verra au-dessus Au-dessus de ce leurre Qu'il faut prendre tout Quitter la chaîne Infliger les lois Certains le voient déjà C'est bien, c'est mieux Babel
5.
LA LUEUR 02:45
LA LUEUR Oh tant de souvenirs dans la tête ça y est il n'y a plus de place Toi, chaque jour tu dis un mot de plus Et chaque lune te fait grandir un peu Et la mer revient toujours au loin Pas besoin d'autre son que ça Hé ? Si on laissait les ondes mourir de soif ? Si on partait sans destination ? Filer dans la brèche avec toi, ouais Vers la lueur Mais allons-y avant que mes joues ne se creusent Avant que la lune ne s'en aille Tiens regarde Voilà, voilà la mer Partons d'ici Vers la lueur Jamais je n'oublierai tes yeux A ce moment là
6.
CAPHARNAÜM 05:11
CAPHARNAÜM Dans le son d'une troupe lancée pleine botte Pas un pas ne sort ni à gauche ni à droite Fier, que tu es fier Du genre : « Il y a eux devant et il y a nous Et il y aura le feu dans leurs chaumières Et nous serons fous, ah ouais... Fous ! » Dans le son d'une troupe lancée pieds nus Pas un pas ne va dans la même direction Frêle, mon ami que tu es frêle Face à eux Il est trop tard pour fuir, trop tard pour fuir Dans le son de deux troupes qui croisent le fer Pas un pied nu ne résiste au feu du canon Et les orteils se brisent sous le poids des bottes dures Et c'est la rage qui se répand dans le village Jusqu'à la reddition Sur un papier qui dit de botte à pied est convenu une terre Dans le langage bottier on sait parler distance en pied Et marteler les bienfaits d'un nouvel idéal de curiosités infinies Et comme chaque fois on faire croire que c'est mieux Oui que c'est mieux ! Mais toi, tu le sais Qu'ils brûleront le traité un jour, un jour. « Crève » dis-tu « Et je vous crache au visage ! » x4 A jamais !
7.
LA LAMPE 07:55
LA LAMPE La lampe, elle était là appuyée sur mon dos Et à qui d'autre pourrais-je me fier? J'ai posé mes ballots dans un trou aménagé Fuyant le feu des armes Je ne veux plus les entendre Ah la lampe si tu n'étais pas là Je ne pourrais pas mettre de couleur ici ça me tient chaud dans ce trou aménagé Fuyant ce livre qu'on me demandait d'apprendre Non je ne voulais pas croire à ça Je parle déjà n'essayez plus allez-vous en Je leur ai dit ça mais ils ont ri Ils disent que je suis un singe Dans un trou aménagé Que je partage avec une lampe Ils disent que j'ai fui mon pays Pour le plaisir et pour prendre le leur, faux ! Ah la lampe, elle était là Appuyée sur ma peau Et à qui d'autre pourrais-je me fier ? J'ai posé mes ballots dans un trou aménagé En attendant les temps meilleurs Pour les singes comme moi
8.
LA VALSE EN POUDRE DISSOUTE Cavaler dans tous les sens Sortir des cages et des barbelés Escalader les murs Déployer les ailes engourdies Les griffes et les dents pointues Oublier l'air docile Car l'imbécile n'a pas vu Qu'il n'est pas seul dans l'affaire On le regarde réduire en cendre Pour se soigner en poudre dissoute Libre comme l'oiseau Libre de manger sur nos terres Mais on le voit jeter ses restes Et on tolère ça, au moins jusqu'à demain Il est sorti de la chaîne Et ne craint plus les créatures hostiles S'élevant seul contre nous tous Hé! La Sagesse de l'arbre qui subit Le Courage de l'ours qui nage La Patience de l'oiseau en cage La Patience de l'oiseau en cage Libre d'aller où il veut en mer Lui il coupe des ailerons Pour s'amuser en poudre dissoute Il n'a plus peur de l'eau, du vent Et de la terre qui s'agitent Il n'a plus peur de l'eau, du vent Et de la terre qui s'agitent
9.
A LA TRIBUNE DES INCURABLES A la tribune des incurables Il n’existera jamais de bocal assez grand pour vos célestes nageoires A vous, petits rouge, jaune et noir Et vos bouches ébahies en haut de la colline Au-dessus des toits le pic vert déguste sa framboise En regardant le monde des hommes A deux mélodies de là, deux fraises arrivent à Corbeauville. L’une d’elle demande à l’autre : Pourquoi le regard du corbeau est si noir ? L’autre lui répond que bien des choses se voient sans être regardées Et la couleur n’y change rien Une fraise ne saura jamais jouer au football Et un canard ne dansera jamais la mazurka Riant à ces mots, elles se mettent à dandiner Et entonnent une vieille comptine Transmise de fraise en fraise depuis la nuit des temps Criant l’espoir qu’un jour L’Homme sera enfin puni Pour ne pas avoir respecté les autres espèces. Hurle et mange ton lait Mange ton lait et grandis Pime et mange ton pot Marche à peine et suce ton pouce Hurle et mange ton frigo Mange-le entier et grandis Mange ta maison, Mange ton quartier Mange ta ville s’il le faut Et puis bientôt Tu ne vois plus rien dix pieds sous terre Ceux que tu n’as pas mangés vont se régaler
10.
L'HOMME OISEAU On cognera bien les tambours A la victoire ou bien à ton souvenir Si près du nuage A toi de voir Oh grand guerrier reviendras-tu ? En bas c'est la mer déchaînée Et ton visage fouetté par les flots En bas requins et vents contraires Attendent derrière les rochers Pour les honneurs et pour ta Reine Et pour la gloire ? à toi de voir... Oh mille démons qui t'approcheront Pour que tu perdes Tu feras face seul Oui seul entre les deux mondes Oh grand guerrier reviendras-tu ? Les yeux brûlés par le sel Il faut y croire encore, y croire... En dessous monstres marins et tourbillons N’auront d’yeux que pour ton corps En dessous 50 mètres Et les dents affûtées des esprits de l'océan Tu perds la tête Mais reviens-tu, Oh hé? Ah tu as touché les nuages! Tu as bravé les flots Et tu reviens de loin Tes derniers souffles sont arrachés On cogne bien les tambours On chante Et toi tu n’entends pas les cris de joie Toi, tu n’as que ton souffle dans les oreilles
11.
RANO KAU 04:15
RANO KAU Au fond des cavernes, enfouies Les incantations des femmes se font entendre Elles appellent à une danse infinie Et les torches brûlent car l'instant est rare Et les effluves d'élixirs gonflent tes poumons Ici les arbres ont disparu Mais ils ont laissé leurs âmes pour te prévenir Qu'au loin, le son des bottes et des lames qui abattent fait encore rage Qu'au loin, d'autres indiens cris vengeance Des visages tatoués, des corps célestes s'enfuient de toute part Ils se cachent dans les refuges troglodytes Comme des félins Entre la lave durcie, le soleil et le sol aride Au loin résonne encore le chant des hommes pris ici Enlevés là Sous l’œil bienveillant de qui ? On ne se demande plus On ne se demande plus Au loin résonne encore le chant des hommes pris ici Enlevés là Sous l’œil bienveillant de qui ? On ne se demande plus On ne se demande plus Je suis allé au sommet du Rano Kau

credits

released April 19, 2019

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Baptiste Pizon est auteur, compositeur et producteur de musique.

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